Eglise Saint André de LONGAGES |
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L'Eglise de LONGAGES classée parmi les monuments
historiques
de la Haute-Garonne
Avant l'année 1554 la commune
de Longages était partagée en deux paroisses et par conséquent
,
il y avait 2 égliseset
2 curés. Au centre : St André , au nord du bourg (
cap de bat) : Notre Dame.
La plus importante était
Saint André, situé au centre de l'agglomération,
sur les lieux même où
est placé l'église actuelle, entourée selon l'usage
d'un cimetière.
A l'origine l'église fut
construite au XIIIe siècle, sur un site primitif, avec une orientation
inversée
à celle d'aujourd'hui.
Abandonnée vers 1380,puis
reconstruite vers 1530, l'église est réaménagée
vers 1620 :
comme les églises fontevrirstes
de Boulaur ou de Sainte-Croix, la nef est alors séparée en
deux
par une sorte de jubé
très somaire. La partie vers l'entrée qui formait le "bas
choeur" était
ouverte aux prieurs, aux habitants
et aux hôtes : les soeurs s'étant réservé le
haut-choeur,
vers l'autel.
L'édifice peu avant la
révolution, s'est enrichi d'un mobilier de luxe. Si l'orgue a été
vendu, un lutrin
en fer forgé, récemment
classé, est conservé dans l'église paroissiale. Mais
la pièce maîtresse est
constitué par une magnifiqie
grille en fer forgé que l'on peu admirer dans le couvent de Boulaur.
Elle a été sauvé
du naufrage à l'initiative de deux anciennes professes de Longages,
Claire de
Latour-Bonnefoy et Suzanne de
Sarrieu, qui les premières au début du XIXe siècle,
tentèrent
de redonner vie au couvent
de Boulaur et l'y firent transporter.
L'église du couvent était
desservie par un moine du prieuré, aumônier des religieuses,
qui
se disait"curé primitif"
et offrait depuis 1530 la messe aux habitants pour la fête Dieu.
Il pouvait révoquer les
marguilliers et considérait l'égliqe Saint-André comme
une annexe.
En 1793, la municipalité
obient l'église du couvent qui "serait en vérité l'église
paroissiale".
On ne peut en voir la démolition
qu'avec les "larmes aux yeux" et l'on en fait d'abord
un temple décadaire.
En 1807 Sarrans, déjà propriétaire du reste du couvent,
veut l'acquérir
mais le département la
juge inaliénable, étant paroissiale et "ayant tout près
son cimetière".
L"église Saint André
devenue "Temple de la raison" en 1793, est vendue en 1799 au
marchand de grains Dazun, revenu
de l'armée. Les habitants sont choqués de voir :
"ce monument de la piété
de leurs ancêtres, ce lieu où reposent les cendres de leurs
aïeux
de venir unlieu de travic et
de profanation". Ils se cotisèrent pour l'acheter ainsi que le petit
cimetière.
En 1830, un accord avec Sarrans;
permet de récupérer sur l'église du couvent qui est
détruite
du mobilier qui est affecté
à l'église Saint-André : les autels, le retable, le
lambris, l'orgue,
(qui sera vendu à la l'église
de la Daurade de TOULOUSE), l'horloge, les tableaux, la cloche
(la seule qui restait après
les saisies de 1793), la grille de communion, le carrellement, les boiseries,
six mille briques, douze stalles,
des pierres diverses.
( Voir
les trésors de L'Eglise)
Les fonts baptismaux, en
calcaire jaune, de cette forme octogonale propre à la période
1270-1320, ne viendraient-ils pas, aussi de l'église du couvent
?
Après les premiers transferts, il reste trois murs, la porte (celle qui sera transférée samble-t-il à léglise), la sacristie et le vitrage. Le lutrin a été récupéré par la mairie dès 1793. |
Au début du XIXe siècle
l'état de l'église fut catastrophique, les murs mal construits
se délabraient .
Les abbés qui se succédèrent
désiraient apporter chacun des modification différentes :
Monsieur
l'abbé Hourdin fit transporter l'autel au bas de l'église
, et sur la rue fit ouvrir une porte.
Monsieur
l'Abbé Daurié fit faire un plan pour donner à l'église
plus de décense et de dignité,
mais
ses pieux projets ne puissent aboutir.
Monsieur
l'Abbé Malhomme qui lui succéda abandonna ce projet.
Entre 1841 et 1845 : des travaux
de rénovation débutèrent , il fit construire les bas
cotés sous
la direction de l'architecte
Monsieur Villeneuve, pour cela on démolit plus de la motié
de l'église
existante et à la place
on batit les pilastres supportant des arceaux surbaissés, seule
la générosité
des habitants avait pourvu aux
dépenses.
Philibert Delorme prit la succession de l'architecte et fit construire
la voute.
La population fut satisfaite
en voyant en 1880, la nouvelle construction de l'église, bien fermé
par des vitraux.
Début 1883 le scupteur
put venir placer la chaire en pierre sulpté entre les deux piliers
du côtés de la chapelle
de la Trés Sainte Vierge,
de sorte que la chaire isolée se reliait par 2 escalliers tournant
formait un meuble
gracieux admirer de tous.
Au commencement du mois de mai
3 tableaux fait à Paris sur les originaux dus au peinceau du peintre
Hyppolite Flandrin et exécutés
dans l'église Saint-Germain-des -Près, furent placés
dans le sanctuaire.
Représentant : La Nativité,
l'Adoration des Bergers, le Crucifiement, laissant la place des quatre
autres.
Le 15 mars 1881, Dimanche de
la Passion, léglise s'enrichit d'un beau confessionnal.
Le 11 avril 1887, lundi de Pâques,
a eu lieu, la bénédiction du nouveau cimetière par
M. abbé Saint-Ginest.
Vers Noel de l'année 1889
le pavé de l'Eglise donna un aspect d'une granderur nouvelle : dallage
blanc et
bleu en pierre de Roquefort.
Monsieur et Madame ESPINETTE |