Eglise Saint André de  LONGAGES
 
Curés de Longages


1876
1910
1914
1922
1933
1943
1945
1950
1960
1965
1997
Saint Ginest
Bentajou
Abadie
Déjean
Cuvac
Pujel
 Testu
 Gérussi
 Sarda
Carrière
Jean Koster

L'Eglise de LONGAGES classée parmi les monuments historiques
de la Haute-Garonne

Avant l'année 1554 la commune de Longages était partagée en deux paroisses et par conséquent ,
il y avait 2 égliseset 2 curés.  Au centre : St André , au nord du bourg ( cap de bat) : Notre Dame.
La plus importante était Saint André, situé au centre de l'agglomération,
sur les lieux même où est placé l'église actuelle, entourée selon l'usage d'un cimetière.
A l'origine l'église fut construite au XIIIe siècle, sur un site primitif, avec une orientation inversée
à celle d'aujourd'hui.
Abandonnée vers 1380,puis reconstruite vers 1530, l'église est réaménagée vers 1620 :
comme les églises fontevrirstes de Boulaur ou de Sainte-Croix, la nef est alors séparée en deux
par une sorte de jubé très somaire. La partie vers l'entrée qui formait le "bas choeur" était
ouverte aux prieurs, aux habitants et aux hôtes : les soeurs s'étant réservé le haut-choeur,
vers l'autel.
L'édifice peu avant la révolution, s'est enrichi d'un mobilier de luxe. Si l'orgue a été vendu, un lutrin
en fer forgé, récemment classé, est conservé dans l'église paroissiale. Mais la pièce maîtresse est
constitué par une magnifiqie grille en fer forgé que l'on peu admirer dans le couvent de Boulaur.
Elle a été sauvé du naufrage à l'initiative de deux anciennes professes de Longages, Claire de
Latour-Bonnefoy et Suzanne de Sarrieu, qui les premières au début du XIXe siècle, tentèrent
 de redonner vie au couvent de Boulaur et l'y firent transporter.
L'église du couvent était desservie par un moine du prieuré, aumônier des religieuses, qui
se disait"curé primitif" et offrait depuis 1530 la messe aux habitants pour la fête Dieu.
Il pouvait révoquer les marguilliers et considérait l'égliqe Saint-André comme une annexe.
En 1793, la municipalité obient l'église du couvent qui "serait en vérité l'église paroissiale".
On ne peut en voir la démolition qu'avec les "larmes aux yeux" et l'on en fait d'abord
 un temple décadaire. En 1807 Sarrans, déjà propriétaire du reste du couvent, veut l'acquérir
mais le département la juge inaliénable, étant paroissiale et "ayant tout près son cimetière".
L"église Saint André devenue "Temple de la raison" en 1793, est vendue en 1799 au
marchand de grains Dazun, revenu de l'armée. Les habitants sont choqués de voir :
"ce monument de la piété de leurs ancêtres, ce lieu où reposent les cendres de leurs aïeux
de venir unlieu de travic et de profanation". Ils se cotisèrent pour l'acheter ainsi que le petit
cimetière.
En 1830, un accord avec Sarrans; permet de récupérer sur l'église du couvent qui est détruite
du mobilier qui est affecté à l'église Saint-André : les autels, le retable, le lambris, l'orgue,
(qui sera vendu à la l'église de la Daurade de TOULOUSE), l'horloge, les tableaux, la cloche
(la seule qui restait après les saisies de 1793), la grille de communion, le carrellement, les boiseries,
six mille briques, douze stalles, des pierres diverses.
 ( Voir les trésors de L'Eglise)
 Les fonts baptismaux, en calcaire jaune, de cette forme octogonale propre à la période 1270-1320, ne viendraient-ils pas, aussi de l'église du couvent ?
Après les premiers transferts, il reste trois murs, la porte (celle qui sera transférée samble-t-il 
à léglise), la sacristie et le vitrage. Le lutrin a été récupéré par la mairie dès 1793.
 

Au début du XIXe siècle l'état de l'église fut catastrophique, les murs mal construits se délabraient .
Les abbés qui se succédèrent désiraient apporter chacun des modification différentes :
     Monsieur l'abbé Hourdin fit transporter l'autel au bas de l'église , et sur la rue fit ouvrir une porte.
     Monsieur l'Abbé Daurié fit faire un plan pour donner à l'église plus de décense et de dignité,
     mais ses pieux projets  ne puissent aboutir.
     Monsieur l'Abbé Malhomme qui lui succéda  abandonna ce projet.
Entre 1841 et 1845 : des travaux de rénovation débutèrent , il fit construire les bas cotés  sous
la direction de l'architecte Monsieur Villeneuve, pour cela on démolit plus de la motié de l'église
existante et à la place on batit les pilastres supportant des arceaux surbaissés, seule la générosité
des habitants avait pourvu aux dépenses.
      Philibert Delorme prit la succession de l'architecte et fit construire la voute.
La population fut satisfaite en voyant en 1880, la nouvelle construction de l'église, bien fermé par des vitraux.
Début 1883  le scupteur put venir placer la chaire en pierre sulpté entre les deux piliers du côtés de la chapelle
de la Trés Sainte Vierge, de sorte que la chaire isolée se reliait par 2 escalliers tournant formait un meuble
gracieux admirer de tous.
Au commencement du mois de mai 3 tableaux fait à Paris sur les originaux dus au peinceau du peintre
Hyppolite Flandrin et exécutés dans l'église  Saint-Germain-des -Près, furent placés dans le sanctuaire.
Représentant : La Nativité, l'Adoration des Bergers, le Crucifiement, laissant la place des quatre autres.
Le 15 mars 1881, Dimanche de la Passion, léglise s'enrichit d'un beau confessionnal.
Le 11 avril 1887, lundi de Pâques, a eu lieu, la bénédiction du nouveau cimetière par M. abbé Saint-Ginest.
Vers Noel de l'année 1889 le pavé de l'Eglise donna un aspect d'une granderur nouvelle : dallage blanc et
bleu en pierre de Roquefort.
 
 
 
Je remercie de tout mon coeur 
Monsieur et Madame ESPINETTE
natifs de LONGAGES qui m'ont prêté autant de renseignents .Tous leurs trésors sur leur village tant aimé , j'espère que leur amour pour l'histoire en satisfaira plus d'un .