L'inventeur du béton armé
 
Hennebique François
(1842 Neuville-Saint-Vaast 1921 Paris) 

Ingénieur français. Il commença sa carrière dans le bâtiment, comme apprenti maçon, à Arras (à l'âge de 25 ans).Pionnier de la construction industrielle en béton armé, cet ingénieur, originaire de Neuville-Saint-Vaast, a résolu le problème de la répartition des contraintes entre les armatures métalliques tendues et le béton comprimé.
En 1892, à Bruxelles (Belgique), il dépose le brevet qui fait de lui l'inventeur du béton armé.

 

Maison Hennebique
22, av. Victor-Hugo, Bourg-la-Reine
François Hennebique, 1901 
A Neuville-Saint-Vaast, une plaque est posée sur sa maison natale.

Exubérant palais familial, la maison Hennebique, avec sa tour d'eau dominant le parc du lycée Lakanal, recelait les clés d'un habitat idéal. Que serait-elle sans la personnalité de son concepteur, l'entrepreneur belge François Hennebique ? A la fin du XIXe siècle, comme l'automobile, le béton armé (star de l'Exposition universelle de 1900) a ses pionniers. Hennebique dépose son brevet en 1882. (...) S'il n'est pas, comme on le dit parfois, l'unique inventeur du béton armé, c'est un " homme de marketing " avant l'heure. Il construit l'immeuble du 1, rue Danton à Paris qui sera le siège de la firme de 1900 à 1967. Il y organise des démonstrations techniques auxquelles il convie les personnalités du monde du bâtiment. Il décide ensuite de s'affranchir des règlements et des contraintes de hauteur urbaine. C'est donc en banlieue qu'il bâtit pour y vivre avec ses enfants, qui sont également ses principaux collaborateurs, une maison faite pour abriter trois ou quatre ménages. " Travailler en ville, se reposer à la campagne ", tel est son rêve en 1901 lorsqu'il commence les travaux de sa demeure de Bourg-la-Reine. " La vie matérielle y sera commune ; le rez-de-chaussée aura de grands salons pour toute la famille, mais l'étage comprendra plusieurs appartements complets où chaque ménage jouira de l'intimité de son foyer. " Dépourvue de joint de dilatation, la villa illustre la souplesse du béton armé par une fascinante variété d'éléments architectoniques : décrochements d'ailes, différences de niveaux, porte-à-faux, saillies et encorbellements... Tout se justifie par une devise " fleurs, lumière et aération " et par le devoir de résoudre tous les problèmes de climatisation. La verrière du grand salon, visible de l'avenue du lycée Lakanal, constitue un des éléments forts de la construction. Le côté jardin, avec ses terrasses et ses tourelles, multiplie les surprises. Sur le toit, la serre s'ouvre sur un potager. Classée en 1972 à l'Inventaire des monuments historiques. 

 

Il a réalisé de nombreuses constructions en France et dans le monde.

La passerelle Mativa (ou pont Hennebique)

Ce petit pont, réalisé tout en finesse et en légèreté, relie les deux rives de la Dérivation,
entre le quai Mativa et le parc de la Boverie. Il n´est plus fréquenté que par quelques rares piétons.
Il s´agit d´un legs de l´Exposition universelle de Liège de 1905. Il permettait aux visiteurs de transiter
du quartier des Palais, installé dans le parc de la Boverie, à la plaine des Vennes transformée
en quartier des Halls et des Jardins.
La construction de cet ouvrage fut décidée en 1904, après que le comité organisateur de l´Exposition
eut persuadé le conseil communal de la nécessité de construire un pont définitif à cet endroit.
Il prévoyait ainsi le développement futur du quartier des Vennes. L´ouvrage, achevé en 1905,
fut érigé par la société anonyme des Fondations, pour un coût total de 100000 francs,
dont 60000 furent pris en charge par la Ville. Cette société utilisa le procédé de compression
mécanique du sol.
La passerelle Mativa est un pont en béton armé du système de l´ingénieur français Hennebique.
Elle mesure une dizaine de mètres de large.
À la clôture de l´Exposition, la ville de Liège devint propriétaire de l´ouvrage