Longages, commune de 2142 hectares.
Située dans la moyenne vallée de la Garonne.


Durant l'Antiquité  :

Membre de la province de Narbonne, de la cité de Toulouse, du "Pagus" Tolosanum" et très vraissemblablement du district "Savencis", Longages,  tiendrait son nom d'une origine gallo-romaine " Longaticum campus" (le champ long), un domaine de l'époque de la colonisation, placé sur la voie romaine de Toulouse à Martres Tolosane, sur la terrasse gauche du fleuve, aux abords de la Louges, et se situe entre les relais (environ chanque 22 km) d'Ox et de Laffite. Le lieu semble-t-il alors inoccupé, paraît dépendre du Domaine de Marquefave (Marcus Favius)
 Ce Fundus devait s'étendre de la Garonne au Touch, comprenant Bérat, Bois de la Pierre, le terroir de Larue (aujourd'hui le nord de Carbonne), Longages. Serge Dejean, rattachant pour sa part, Noé au domaine de Mauzac qui, lui, dépendrait du District (ou ministère) de Campadence (Capens, Montaut, Mauzac, jusqu'à la Lèze). Le "fundus de Marquefave paraissait côtoyer au sud le domaine de Gonac - Quérillac, qui contrôlait Carbonne et Lafitte, puis au nord  le "fundus Rozinhacum" autour d'Ox. Ce dernier paraît s'étendre de Frouzins à Lavernose, englobant Ox, Saint-hilaire, Muret, Labastidette, Lamasquère, Eaune, le Fauga et Lherm.

Longages Primitif

Les paroisses étaient très nombreuses au haut moyen âge. Sur les côteaux, une pour environ 250 habitants ; dans les terrasses, plus hostiles, une pour 500 habitants, ce qui portait à quatre pour Longages, où en effet 3 paroisses au moins ont existé : Longages, Dabs et Ginestos. Le territoire de l'actuelle commune, était réparti entre plusieurs propriétaires, laïcs et religieux : les Olivier, Dalbs et Magnoac, qui paraissent y résider, les Marquefave puis les Falgar et enfin l'abbaye Saint Sernin de Toulouse, mais il semble à l'époque de la fondation du couvent, que tous ces terroirs, ou paroisses, étaient déjà réunis dans une seule juridiction, celle de Longages.
L'abbaye de Saint-Sernin "tient" en 1151, le domaine de Ginestos, qu'elle offre aux prieurés "fonteuvristes" de Sainte-croix, Ginestos et Longages. Il y avait donc deux prieurés : à ginestos probablement celui des hommes, et à Longages celui des femmes.
Au XVIe siècle, certainement par la sécularisation de 1510 Ginestos (c'est-à-dire "Gestes") devint la propriété de l'évèque de Rieux.
Au XVIIe siècle, il sera acquis par les Durand (qui se diront "de gestes"), lesquels en font un château résidentiel. Le prieuré des femmes s'élève de son côté et en même temps que lui, les premiers moellons du village de Longages.
En 1317, lors de la création de l'évêché de Rieux, les paroisses de Dalbs et de Longages lui seront rattachées.

La vie religieuse à Longages

Le couvent s'installe un peu avant 1150 avec son église  paroissiale Notre-Dame, son cloître et ses sommuns. Il reçoit une dizaine de soeurs dirigées par une mère prieure. Toutes ces dévotes personnes issues de la noblesse locale et des converses (qui étaient les religieuses employées aux services domestiques d'un couvent). Le prieuré d'homme, dirigé par un prieur se trouvait lui, à Gestes.
Avant 1510, période où fut construit l'actuel prieuré, les donations affluent et vers 1300, les soeurs contrôlent toute la commune actuelle. Elles possèdent des biens à Toulouse et les droits seigneuriaux de Longages et des autres lieux.
L'enseigne seigneurie de Muret passe aux comtes de Comminge vers 1136 : leur vasal de Noé va contrôler tout le secteur d'Ox au Fousseret et "entre le Touch et Garonne". Une donation de 1259 précise l'existence de la voie romaine "Strada" et du pont romain de Lavernose, la route médiévale de Lafitte à Lavernose elle, est citée au XVe sièvle.
Divers actes du XIIIe siècle nous apprennent que Dalbs possédait une église vouée à Saint Saturnin et que le prieuré des homme était voué à Saint André, déjà fêté en 1260 comme patron de Longages.
Un document de 1730 nous renseigne sur la vie interne du couvent où la vie médiévale était fort proche. Il y avait des soeurs de choeur qui était cloîtrées, des converses, un aumônier confesseur (qui logeait au prieuré), des valets de labours et gardiens de bétail, des tourières (soeurs non cloîtrées, chargées des relations avec l'extérieur), des servantes et des jardiniers.
La nourriture était abondante et de qualité et l'on usait à profusion des épices pourtant très rares en ces temps-là, même les jours maigres et pendant le carême.
La vigne était abondante et on se chauffait avec des fagots et du gros bois pris à "La Barthes".
Les soeurs étaient parfaitement conseillées par un notaire venu soit de Toulouse, soit de Noé. Elles avaient également à leur "dévotion" : le boucher, le médecin à gages, un homme d'affaires et le vicaire de la paroisse.
 


A la Révolution, la cité reste un important relais de Poste entre Martres Tolosane et Muret et entre Rieumes et le port de Noé.
Elle possède un haras national au Hameau de Castex qui se dénommait à l'origine Saint-Blaise. 
SITES EN GASCOGNE TOULOUSAINE


Longages est alors une étape pour les pèlerins en route pour
Saint-Bertrand de Comminges et Saint Jean de Compostelle.
L'exploitation de la vigne y est généralisée et Longages en tire
son activité économique principale jusqu'aux années 1959.
LONGAGES AUJOURD'HUI
Longages, porte du Volvestre
situé aux abords d'un axe routier important, la RN 117.
A proximité de la cité Toulousaine
Sa situation la priviligie des avantages de la ville et du calme de la résidence à la campagne.
En plein coeur d'une région au riche passé historique, où la gastronomie y est reconnue, sa situation favorise les accès à la mer, à l'océan, à la chaîne des Pyrénées et aux sites touristiques des environs.